Première séquence : une file d’attente au bureau de placement… dans un décor très contemporain, avec ce côté désubjectivant de l’attente et la froideur du hall de gare. Même tonalité dans l’appartement bling-bling de St-Galmier, le médecin, et à la clinique d’hydrothérapie. Aussi, tout est scéniquement mis en place pour le quiproquo fondateur.
Mais voilà, le début, et tout le premier acte, jusqu’à l’arrivée des Lochois, fonctionne assez mal. Des lenteurs et surtout des interpellations du public qui sont telles que l’effet « sketch » de certaines d’entre elles tombent à plat. On y sent trop la mécanique du jeu. Et si convoquer des non-acteurs relève d’un pari audacieux, le déplacement que souhaitait opérer Martinelli reste trop artificiel (« Je souhaite travailler sur la tension entre la présence de ces êtres que l’on convoque sur le plateau et les espaces dans lesquels ils se trouvent. Ce sont des espaces dans lesquels une partie des corps sont des corps étrangers, des corps déplacés. », a-t-il dit dans un entretien). Il faut attendre le second acte, pour que le jeu, enfin, retrouve une énergie et la fratrie des lochois y est pour beaucoup : les trois comédiens (Zakariya Gouram, Mounir Margoum et Sophie Rodrigues), dans leur costume de zazou, excellent dans leur partition. Ce second acte, un peu aussi le dernier, fait oublier l’absence de rythme du premier. On y sourit et on y rit : on sort de là avec l’impression d’avoir vu quelque chose de plaisant… juste plaisant. Pour une reprise, allons, soyons clément et ne boudons pas son plaisir.
Mais voilà, le début, et tout le premier acte, jusqu’à l’arrivée des Lochois, fonctionne assez mal. Des lenteurs et surtout des interpellations du public qui sont telles que l’effet « sketch » de certaines d’entre elles tombent à plat. On y sent trop la mécanique du jeu. Et si convoquer des non-acteurs relève d’un pari audacieux, le déplacement que souhaitait opérer Martinelli reste trop artificiel (« Je souhaite travailler sur la tension entre la présence de ces êtres que l’on convoque sur le plateau et les espaces dans lesquels ils se trouvent. Ce sont des espaces dans lesquels une partie des corps sont des corps étrangers, des corps déplacés. », a-t-il dit dans un entretien). Il faut attendre le second acte, pour que le jeu, enfin, retrouve une énergie et la fratrie des lochois y est pour beaucoup : les trois comédiens (Zakariya Gouram, Mounir Margoum et Sophie Rodrigues), dans leur costume de zazou, excellent dans leur partition. Ce second acte, un peu aussi le dernier, fait oublier l’absence de rythme du premier. On y sourit et on y rit : on sort de là avec l’impression d’avoir vu quelque chose de plaisant… juste plaisant. Pour une reprise, allons, soyons clément et ne boudons pas son plaisir.
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