Non productif de quoi ? Des temps morts ? Du temps qui dort Comme l’eau sous laquelle …
De l’ennui. De la peur. De l’oubli. Un ouvre-bouteille. Un coucou speedé. Un besoin d’envie. Une nouvelle machine à tuer, ou à tuer.
Une trappe. Un totem par la trappe. Un rire violent sur le totem. Une cascade dans ce rire. Puis une rivière pour s’en aller.
Sinon rien. C’est tout ou rien. Trop ou nada. All or nothing. Le vide. L’envers. L’intérieur extérieur.
Ou la nuque à mordre, aussi. Pourquoi pas. C’est pas rien. C’est pas tout. Juste ce qui faut. Ca pourrait aller. En tout cas que ça serve à rien. Surtout.
Parfois, je me dis que des ces temps dits « non-productifs », il ne surgit que soi
Ou bien alors, du temps pour soi, A soi, A l’autre, A l’autre de soi, A soi qui se reflète dans l’autre, A cet accueil A cette nudité du visage où l’Autre se révèle à moi, à soi A son désir d’être soi A être de ses désirs A ce désir d’être A ce désir et cette jouissance dans l’être, Au corps comme au cœur de l’être, A cette jouissance D’être ….
Mais tout ceci dit dans une approche du souci de soi, qui n’est rien sans un apprentissage de Soi et de l’Autre. De l’humilité avant tout ! Et des questions, énigmes pour œuvrer encore, et façonner toujours un peu plus.
Quant à se suffire, j’ai appris à renoncer à l’auto-suffisance du Cogito cartésien, au grand dam des philosophes tristes et tragiques de notre temps qui crieraient au blasphème (« Mais enfin, voyons, Descartes c’est la France ! »), remontant leur lunettes au sommet de leur nez pour, cheveux au vent, briller de pacotilles péremptoires………
Allons même au soi de l'autre. Et soyons donc quelquefois rassurés qu'on crie au blasphème du haut des prétendus biens nez du bulbe : c'est sûrement pas mauvais signe ...
9 commentaires:
Non productif de quoi ?
Des temps morts ?
Du temps qui dort
Comme l’eau
sous laquelle …
De l’ennui.
De la peur.
De l’oubli.
Un ouvre-bouteille.
Un coucou speedé.
Un besoin d’envie.
Une nouvelle machine
à tuer,
ou à tuer.
Une trappe.
Un totem par la trappe.
Un rire violent
sur le totem.
Une cascade
dans ce rire.
Puis une rivière
pour s’en aller.
Sinon rien.
C’est tout ou rien.
Trop ou nada.
All or nothing.
Le vide.
L’envers.
L’intérieur extérieur.
Ou la nuque à mordre,
aussi.
Pourquoi pas.
C’est pas rien.
C’est pas tout.
Juste ce qui faut.
Ca pourrait aller.
En tout cas que
ça serve à rien.
Surtout.
Sinon, l’improduction …
Là déjà,
C'est suspect ...
Parfois, je me dis que des ces temps dits « non-productifs », il ne surgit que soi
Ou bien alors, du temps pour soi,
A soi,
A l’autre,
A l’autre de soi,
A soi qui se reflète dans l’autre,
A cet accueil
A cette nudité du visage où l’Autre se révèle à moi, à soi
A son désir d’être soi
A être de ses désirs
A ce désir d’être
A ce désir et cette jouissance dans l’être,
Au corps comme au cœur de l’être,
A cette jouissance
D’être
….
Il faut pourtant prendre attention de ne pas se suffire ... Sinon, c'est pas du jeu ...
Mais tout ceci dit dans une approche du souci de soi, qui n’est rien sans un apprentissage de Soi et de l’Autre. De l’humilité avant tout ! Et des questions, énigmes pour œuvrer encore, et façonner toujours un peu plus.
Quant à se suffire, j’ai appris à renoncer à l’auto-suffisance du Cogito cartésien, au grand dam des philosophes tristes et tragiques de notre temps qui crieraient au blasphème (« Mais enfin, voyons, Descartes c’est la France ! »), remontant leur lunettes au sommet de leur nez pour, cheveux au vent, briller de pacotilles péremptoires………
Allons même au soi de l'autre.
Et soyons donc quelquefois rassurés qu'on crie au blasphème du haut des prétendus biens nez du bulbe : c'est sûrement pas mauvais signe ...
C'est signe qu'il y a quelque chose à penser d'autre, de Soi à l'Autre.............
On tiens l'bon bout ! ;-)
avec un t.
Ce qui m'amuse, c'est qu'avec mes étudiants, le thème d'étude, cette année et l'an prochain, sera: POURQUOI TRAVAILLER?
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