vendredi 8 février 2008

Tu te réveilles.

La même désagréable impression qui te revient, par intermittences, puis s’installe.

Des morceaux de verre plein la bouche, en sang, que tu recraches, qui s’installent dans les replis de la joue, sous la langue, que tu recraches mais que tu n’élimines pas totalement, qui te coupent le palais, la gencives, que tu retiens d’avaler, comme ta salive, mais à force, tu étouffes, de tout retenir tu étouffes, et dans les plaies, dans les cavités ainsi creusées, se casent ces tout petits bouts et s’y implantent…..

Tu te réveilles. Il fait nuit. Tu as retrouvé l’envie de pleurer.

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