samedi 2 août 2008

Au revoir Noune.

Il est en bas de l’immeuble.

Le taxi est là, la porte passager ouverte.

Elle est restée chez elle. Elle se tient sur son balcon. Se penche. Elle sourit. Au loin. Au lointain. En fait, il croit qu’elle sourit, parce que la distance empêche de discerner le sourire de la larme. Elle lui semble si frêle. Il a envie de lui dire de rentrer. Il ne tient pas à la voir ainsi. A s’en inquiéter. Il sait qu’il doit partir, mais ce savoir-là n’est rien ! Pure contingence d’un agenda qu’à ce moment il aurait voulu déchirer. Pure contingence, mais quelle puissance le retient-il encore pour ne pas monter les étages qui le sépare d’elle ! Lui reviennent ces moments passés tous les deux, ensemble. Cette présence qui la réconfortait ne lui suffisait pas et sa « machine vitale » lui jouait des tours ! Elle aurait voulu avoir la force de partir. De se laisser partir. De toutes ces nuits sombres, n’en plus revenir. Epouser la nuit comme l’on quitte la berge, avec un sentiment infini de tristesse.

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