lundi 28 mai 2007

La Griffe à Dinan






Cela faisait longtemps que nous n’avions pas joué La Griffe. Que nous ne nous étions pas éprouvés sur scène. Cela m’a fait du bien de retrouver ce je ne sais quoi, qui, alimenté par une écoute toujours plus surprenante à chaque fois, nous amène à faire vivre un texte, aussi radical soit-il.











Je me suis senti sacrément concentré.
J’aime à faire voyager notre travail… tout autant qu’à l’inventer, le construire, donner cette cohérence à une totalité qui échappe toujours plus ou moins à son lecteur, simple lecteur et qui échappe toujours davantage quand elle est donnée à voir ou à entendre.


J’aime me dépouiller dans cette confrontation au spectateur. Ce qu’il y a de risqué me semble alors aller plus ou moins de soi. Mais c’est au fur et à mesure que cette évidence s’impose.



Ces derniers temps, j’ai beaucoup travailler pour le théâtre.Il va me falloir y revenir, en prolonger l’acte et le geste.



La semaine de résidence au lycée, déjà si lointaine, mérite plus que cette absence.

Oui, je me fixe des objets de pensée. Le produit, en lui-même, ne m’intéresse que si son élaboration se pense.

Reprendre chacune des notes, des images.







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